Batad
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Après 14h de bateau, l’aprèm à Manille et 8h de bus de nuit, nous arrivons à Banaue fraîches et reposées. En vrai on est en bout du rouleau, on a qu’une envie c’est mettre nos savates et terminé bonsoir.
N’empêche qu’on reprend nos esprits après une bonne sieste et une petite balade dans le village, et on se dit que Batad et ses rizières en terrasses classées par l’Unesco, ça va donner.
Le lendemain on est donc d’attaque et autant dire qu’on ne savait pas à quoi s’attendre…
Nos corps d’athlètes (comment ça ça se voit pas??) nous font rapidement défaut, et la visite devient vite éprouvante tant la chaleur est accablante et le dénivelé impressionnant. Heureusement c’est magnifique et on profite à fond de la vue (même si au fond de nous on pleure déjà en pensant au chemin inverse). Et comme on en veut encore plus, on va voir la cascade qui se situe là bas, tout en bas, après un sentier encore plus escarpé. On prend le temps d’apprécier la fraîcheur de la cascade, puis on entame la remontée. La moindre marche est d’une douleur ridicule et on va vraiment chercher au fond de nous même le peu de courage qu’il nous reste. On maudit aussi le gars qui nous a envoyé là d’avoir omis de nous dire combien c’était difficile, mais en fin de compte on n’a juste pas dû l’écouter jusqu’au bout.
Bref on a réussi et on était pas peu fier d’ailleurs. Et puis on a compris en fin de journée combien on l’avait joué facile quand on a vu qu’ils vendaient des t-shirts “I survived Batad”.